Nutrition médicale & en médecine esthétique

Les Analogues du GLP-1 : un traitement « miraculeux » ?

Aujourd’hui, l’obésité et le diabète de type 2 touchent de plus en plus de personnes en France. Depuis peu, un nouveau traitement a été mise sur le marché : les analogues du GLP-1 (Ozempic, Sémaglutide).

 

Que sont les Analogues du GLP-1 ?

Ces nouveaux remèdes pharmacologiques apportent des nombreux bénéfices sur la régulation de glycémie et du contrôle du poids.

Bien toléré, ce nouveau traitement est à prescrire avec beaucoup de précautions. C’est pourquoi, au cabinet médical, le Docteur Charlot propose un suivi médical personnalisé et régulier.

Les agonistes du GLP-1 imitent l’effet naturel de l’hormone intestinale GLP-1. En effet, ils stimulent la libération d’insuline et réduisent la production du glucagon. De plus, ils retardent la digestion, ce qui permet une réduction de la consommation alimentaire. Les analogues du GLP-1 ont également une action cérébrale, en agissant sur le centre de la satiété. Cela permet de diminuer les envies de grignotage et les excès alimentaires.

 

Quels sont les indications des Analogues du GLP-1 ?

Les analogues du GLP-1 peuvent être prescrits pour plusieurs indications :

  • Le Diabète de type 2 si les antidiabétiques oraux ou l’insuline ne sont plus efficaces pour maintenir une glycémie stable
  • L’obésité et la perte de poids
  • En post-chirurgie bariatrique comme soutien médical afin de maximiser le résultat
  • La prévention des complications cardio-vasculaires

 

Quels sont les effets secondaires des Analogues du GLP-1 ?

Malgré l’ensemble des bénéfices apportés, les analogues du GLP-1 peuvent entrainer des effets secondaires comme des troubles digestifs (nausées, diarrhées, ballonnements), des hypoglycémies (notamment lors de prises concomitantes avec les antidiabétiques) et des réactions cutanées locales (rougeurs, irritations) au point d’injection.

Par ailleurs, depuis peu, de nombreuses femmes traitées sous Ozempic rapportent être tombées enceinte de manière inattendue. De part sa mise sur le marché récente, aujourd’hui, aucune étude chez l’être humain n’a montré d’effet sur la fertilité ainsi que d’effets sur le long terme. Toutefois, des études réalisées sur l’animal ont montré un taux anormal de fausses-couches et de malformations. Les entreprises pharmaceutiques suggèrent aux femmes désirantes d’avoir un enfant d’arrêter le traitement.

Ainsi, le Docteur Charlot recommande fortement l’importance d’un suivi médical régulier pour ajuster le traitement selon l’indication et la tolérance du patient.